UE:
REFERENDUM, LA FRANCIA DICE NO ALLA CARTA UE
PARIGI
- Ampia vittoria del no al referendum francese sulla Costituzione
europea. Il ministero dell' Interno ha reso noti i dati definitivi:
il no ha raccolto il 54,87% dei voti contro
il 45,13% dei si'.
L' affluenza alle urne e' stata del 70%. Si tratta di una
partecipazione record che ha largamente superato l'affluenza
al precedente referendum europeo sul Trattato di Maastricht,
il 20 settembre del 1992, attestatasi al 69,7%.
UE:
FRANCIA; CHIRAC, 'RISPETTEREMO TUTTI NOSTRI IMPEGNI'
PARIGI
- ''Tengo a dire ai nostri partner europei che la Francia
resta naturalmente in Europa e manterra' tutti i suoi impegni'':
queste le prime parole di Jacques Chirac, il presidente francese,
dopo l' annuncio della vittoria del no al referendum francese.
''I francesi - ha detto il presidente - si sono democraticamente
espressi. La vostra decisione - ha continuato in un discorso
a reti unificate - e' sovrana e io ne prendo atto''. Chirac
ha confermato che ''nei prossimi giorni dara' un nuovo e forte
impulso'' all' azione del governo nazionale. Una risposta
- ha detto il capo dello stato nel suo messaggio televisivo
- alle ''preoccupazioni'' emerse nella campagna referendaria.
La vittoria del no - ha pero' aggiunto - ha creato ''inevitabilmente
un contesto difficile per la difesa dei nostri interessi in
Europa''
UE:
FRANCIA; BRUXELLES PRENDE ATTO DEL VOTO
BRUXELLES
- L' Unione europea ''ha il cuore triste'' ma ''prende atto'
del No francese alla Costituzione europea''. E' quanto sostiene
una dichiarazione congiunta firmata dal presidente di turno
dell' Ue Jan Claude Juncker, da quello del Parlamento
europeo Josep Borrell e da quello della Commissione
Jose' Manuel Barroso.
UE:
FRANCIA; JUNCKER, COSTRUZIONE EUROPA NON SI FERMA
BRUXELLES
- La costruzione europea ''non si ferma'': lo ha detto il
presidente di turno dell' Ue, il premier lussemburghese Jean-Claude
Juncker, dopo il voto in Francia sulla Costituzione Ue.
UE:
FRANCIA; BARROSO, ISTITUZIONI IN FUNZIONE NORMALMENTE
BRUXELLES
- ''Le istituzioni comunitarie continuano a funzionare normalmente'':
lo ha detto il presidente della Commissione Ue, Jose' Manuel
Durao Barroso, dopo il voto in Francia sulla Costituzione
Ue, leggendo una dichiarazione congiunta con il presidente
di turno Ue, Jean Claude Juncker.
UE:
FRANCIA; CIAMPI, ORA SI IMPONE SFORZO PROPOSITIVO
Il
presidente della Repubblica Ciampi e' rimasto dispiaciuto
per l' esito negativo del referendum in Francia. ''L' esito
negativo del referendum francese e' una battuta d' arresto.
Si imporra' ora uno sforzo propositivo da parte di tutti i
Paesi che hanno a cuore il successo del progetto europeo,
a cominciare dalla Francia, nello spirito dell' ideale comunitario
che essa stessa ha promosso''. Con queste parole il presidente
della Repubblica Carlo Azeglio Ciampi ha commentato l'esito
del referendum francese.
UE:
FRANCIA; FINI, PROCEDURE RATIFICA PROSEGUANO
Le
procedure di ratifica della Costituzione devono andare avanti
come previsto. E' questa la posizione esopressa dal vice presidente
del Consiglio e ministro degli Esteri Gianfranco Fini. ''Nel
pieno rispetto della volonta' democraticamente espressa dai
cittadini di uno dei Paesi fondatori - ha dichiarato Fini
- ritengo che le procedure di ratifica del trattato costituzionale
debbano proseguire nei vari Stati membri dell' Unione, secondo
le forme e i calendari previsti''.
UE:
FRANCIA; PRODI, ENORMEMENTE DISPIACIUTO
ROMA,
29 MAG - ''Se il risultato e' questo, sono enormemente dispiaciuto.
Bisogna riflettere e ascoltare questi segnali di disagio.
Ma pur tenendone conto, bisogna far proseguire lo stesso con
tenacia il progetto europeo'': e' il primo commento a caldo
di Romano Prodi sul referendum francese.
UE:
FRANCIA; CALDEROLI, FINITA EUROPA CARTA BOLLATA
MILANO
- ''I dati che arrivano dalla Francia indicano una vittoria
del no che noi avevamo atteso e che chiude una fase, quella
dell' Europa nata a tavolino e dalla carta bollata'': lo ha
detto all' Ansa il ministro delle Riforme Roberto Calderoli
commentando il risultato del referendum in Francia. ''Ripartiamo
dall' Europa dei popoli - ha aggiunto Calderoli - un' Europa
che parte dal basso, con la parte comune che sia gestita da
organismi elettivi, perche' oggi gli organismi europei in
termini di rappresentanza democratica sono una barzelletta
e il Parlamento europeo e' fumo negli occhi ai cittadini''.
''Nessuno - ha spiegato il ministro delle Riforme - dice un
no assoluto all' Europa, ma dal disastro che sta emergendo,
dalla crisi dell' area dell' euro, bisogna pur trarre delle
conclusioni. E a questo punto o ci sara' una politica diversa
della Banca centrale europea o e' meglio che si ritorni alle
monete nazionali''.
Il
Discorso del Presidente non e' bastato
DE
MONSIEUR JACQUES CHIRAC PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
PALAIS
DE L' ELYSEE, JEUDI 26 MAI 2005, Mes chers compatriotes de
Métropole, d'Outre-mer et de l'étranger, Nous
arrivons au terme d'un débat démocratique exemplaire.
Ensemble, depuis des semaines, nous parlons de la France et
de l'Europe.
J'ai voulu ce référendum. C'est l'honneur et
la vitalité de notre démocratie. Vous vous êtes
informés, vous avez écouté, dialogué,
pesé les arguments pour comprendre et apprécier
les enjeux du Traité. Le 29 mai, chacune et chacun
de nous devra faire un choix en responsabilité et en
conscience.
Avant tout, nous ne devons pas nous tromper de question. La
décision qui est devant nous dépasse de très
loin les clivages politiques traditionnels. Elle n'est ni
de droite ni de gauche. Il ne s'agit pas de dire oui ou non
au Gouvernement. Il s'agit de votre avenir et de celui de
vos enfants, de l'avenir de la France et de l'Europe.
Face à ce Traité, quelles sont les questions
qui se posent, que vous vous posez ?
Le Traité rend-il la France plus forte en Europe ?
Oui, notre pays sera plus influent. Le nombre de voix dont
nous disposerons dans les Conseils européens va augmenter
de 50 %. C'est un grand atout pour permettre à la France
de défendre ses intérêts et de rester
l'un des moteurs de l'Europe.
Le Traité conforte-t-il notre modèle social
? Oui, parce qu'il met le progrès social et le plein
emploi au coeur de toutes les politiques de l'Europe. C'est
une avancée déterminante, qui va tirer tous
les pays vers le haut. Avec le développement économique
et social des nouveaux membres, c'est une réponse forte
aux risques de délocalisation. C'est la raison pour
laquelle la confédération européenne
des syndicats, qui représente 60 millions de travailleurs
européens, s'est engagée pour ce texte.
Oui, notre modèle social est conforté parce
que nous avons obtenu que nos services publics soient enfin
reconnus par l'Europe. Le traité dit, noir sur blanc,
que chaque Etat est libre de consacrer à ses services
publics les financements nécessaires pour accomplir
toutes leurs missions d'intérêt général.
Le Traité rend-il l'Europe plus démocratique,
plus respectueuse des Nations, plus proche des citoyens ?
Oui, parce qu'il dit clairement que l'Europe doit intervenir
là , et seulement là , où elle est la
plus efficace. Oui, parce qu'il donne plus de pouvoirs au
Parlement européen, aux Parlements nationaux et aux
citoyens, c'est-à -dire à chacune et à
chacun d'entre vous.
Et j'ai voulu aussi que vous revienne la décision souveraine
sur la question des frontières de l'Europe. La Constitution
française a été modifiée pour
cela. A l'avenir, aucune nouvelle adhésion, et je pense
en particulier à la Turquie, ne pourra se faire sans
que vous l'ayez acceptée par référendum.
Le Traité va-t-il apporter de nouvelles protections
aux Européens ? Oui, nous franchissons des étapes
essentielles : la défense commune, la lutte contre
le terrorisme et le crime organisé, l'environnement,
la protection contre les épidémies, le contrôle
des frontières et la lutte contre l'immigration irrégulière.
*
Mais alors, me direz-vous, puisque ce Traité présente
tant d'avancées, pourquoi ces craintes, pourquoi ces
hésitations ?
Vous voulez savoir où nous allons avec ce Traité.
Ce Traité, c'est la réponse de l'Europe aux
changements du monde, à la mondialisation qui s'accélère,
chacun le voit dans son travail et dans sa vie quotidienne.
Ce sont vingt-cinq Nations souveraines, amies, unies, qui
s'organisent pour relever trois défis essentiels :
- celui de la compétition économique avec les
autres grandes puissances, les Etats-Unis, le Japon, la Chine,
demain l'Inde et d'autres ;
- celui de la solidarité, pour faire face à
cette compétition sans rien abandonner de notre modèle
social ;
- celui des valeurs de paix et de justice auxquelles nous
croyons, que nous devons défendre et affirmer dans
le monde entier.
Pour cela, il nous faut dépasser la situation actuelle.
Il nous faut une Europe politique capable de faire émerger
une véritable puissance européenne.
Une puissance européenne forte de 450 millions d'habitants
pour, ensemble, mieux protéger nos intérêts
et pour peser dans les négociations commerciales internationales.
Une puissance européenne pour aller à la conquête
de nouveaux emplois. Airbus, Ariane. Nous sommes les premiers
lorsque nous sommes unis. L'urgence, c'est maintenant de lancer
une grande politique industrielle européenne. C'est
de lancer une grande politique de recherche et d'innovation.
Nous ne le ferons qu'ensemble.
Une puissance européenne pour humaniser la mondialisation.
Pour défendre la paix, la démocratie, le droit
international. Pour défendre le progrès social.
Pour défendre le dialogue des cultures, la solidarité
avec les pays pauvres, la protection de l'environnement, l'application
du protocole de Kyoto.
Mes chers compatriotes,
Le oui du peuple français donnera à la France
plus de force pour peser sur les choix de l'Europe.
A l'heure de la décision, il est aussi de mon devoir
de vous dire les conséquences d'un non pour l'Europe
et pour la France.
Le rejet du traité serait vécu par les Européens
comme un non à l'Europe. Il ouvrirait une période
de divisions, de doutes, d'incertitudes. C'est une illusion
de croire que l'Europe repartirait de plus belle avec un autre
projet. Car il n'y a pas d'autre projet. L'Europe serait en
panne, à la recherche d'un impossible consensus. Le
monde, lui, continuerait d'avancer d'une manière accélérée.
La France serait moins forte pour défendre ses intérêts.
Bien sûr, nous continuerions à nous battre. Mais
croyez-vous vraiment que nous pourrions défendre avec
la même force nos intérêts économiques,
sociaux, régionaux, ou de sécurité ?
Croyez-vous que nous pourrions défendre avec la même
influence la politique agricole commune, dont les paysans
français sont les premiers bénéficiaires
? Croyez-vous que nous pourrions défendre avec le même
poids notre modèle social ou notre exception culturelle
?
Si la France est affaiblie, si le couple franco-allemand est
affaibli, si l'Europe se divise, ceux qui ont une conception
ultralibérale de l'Europe prendront la main. Ils le
feront pour nous amener vers une Europe sans ambition politique,
sans esprit d'indépendance, une Europe réduite
à une simple zone de libre échange. Et, ne nous
y trompons pas, ce sont les plus vulnérables qui en
souffriront le plus.
Et quelle responsabilité face à l'histoire,
si la patrie des droits de l'Homme empêchait l'entrée
en vigueur de la Charte des droits fondamentaux ! Quelle responsabilité
si la France, pays fondateur de l'Europe, prenait le risque
de briser l'union de notre continent !
Mes chers compatriotes,
Durant ce débat, il n'a pas seulement été
question de l'Europe. Des inquiétudes et des attentes
se sont exprimées. J'en ai pleinement conscience. J'y
répondrai en donnant une nouvelle impulsion à
notre action. Pour plus de solidarité. Pour plus de
dynamisme. Pour mieux faire vivre notre pacte républicain.
Mais Dimanche, c'est de l'Europe et de l'avenir de la France
en Europe qu'il s'agit.
C'est une responsabilité historique qui engage chacun
de nous. Faisons le choix de la confiance en nous-mêmes.
Faisons le choix d'une France forte. Dimanche, chacun aura
entre ses mains une partie du destin de la France.
Vive la République,
Vive l'Europe,
Vive la France.
Président de la République.
COSTITUZIONE
UE: BLAIR PRONTO A CANCELLARE REFERENDUM GB
LONDRA - Il primo ministro britannico Tony Blair e' pronto
a cancellare il previsto referendum per la ratifica della
costituzione Ue, se la Francia votera' 'no' alla Carta oggi.
Lo scrive l'Observer, citando fonti del governo di Londra.
Secondo
queste fonti, la vittoria del 'no', innescherebbe anche un
duro scontro tra Gran Bretagna e Francia, con il governo di
Parigi che si 'vendicherebbe' bloccando i piani britannici
per l'adesione della Turchia e la maggiore liberalizzazione
economica dell'Ue. In Francia infatti, scrive il giornale,
molti pensano che l'eccessivo allineamento della Carta alle
politiche liberiste britanniche sia uno dei motivi per cui
molti la avversano. Jacques Chirac reagirebbe quindi facendo
lo sgambetto alle riforme che il ministero del Tesoro britannico
intende proporre nell'Ue durante il semestre di presidenza
di Londra, a partire dal primo luglio, promuovendo una dura
battaglia per il 'modello francese'.
Le
opzione di Downing Street dopo un no francese sono poche,
afferma il giornale: ieri diversi esponenti pro-Ue di tutto
lo spettro politico hanno fatto capire a Blair che resterebbe
da solo a volere il referendum, se la Francia bocciasse la
Costituzione.
Blair
non dovrebbe dichiarare morta la Costituzione domani, dicono
le fonti governative, notando pero' che, anche se il Trattato
sopravvivera', un nuovo referendum in Francia non potrebbe
avvenire prima del 2007: questo rendera' improponibile votare
per il referendum britannico nel 2006, com'era nei piani del
governo.